L’hiver vous adorez taper dans une barquette de fraise pour vous donner un petit rayon de soleil ? ou vous aimez vous faire une petite salade d’asperges pour vous remémorer les saveurs de l’été passé ? Pire vous ne faites même pas attention a cela, vous prenez par habitudes les mêmes aliments toute l’année ?
Bien ! il serait temps de réfléchir dans ce cas:
Dès février, les fraises sont sur les étals. Pourtant, sous nos latitudes (NDLE: en Suisse), les fraises mûrissent en juin !
Oui, mais celles-ci viennent d’Espagne, comme une grande partie des fruits et légumes vendus en hiver dans nos supermarchés. Cultivées sous serres et sur sable par des employés sous-payés, exploités et mal logés, abreuvées de pesticides et de fongicides, elles traversent ensuite toute l’Europe, perdant en chemin une bonne partie de leurs vitamines et minéraux, pour finalement arriver jusqu’à nous… Et décevoir nos papilles : texture plastique et goût aqueux, rien à voir avec le parfum délicieux des fraises qui ont poussé dans la terre et rougi au soleil.
Produites dans des conditions écologiques et éthiques peu reluisantes, fades et polluantes, est-ce bien la peine ? Ne pouvons-nous vraiment pas patienter jusqu’en juin pour nous régaler de ces petits fruits d’été ?
Quelques faits important a noter :
- 1 botte d’asperges du Mexique importée par avion (11’800km) et achetée en février nécessite 5 litres de pétrole. 1 botte d’asperges de Genève achetée en mai, nécessite 0.3 litre de pétrole .
- Selon les analyses du WWF, un fruit importé hors saison par avion consomme en 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison.
- Une étude de 1999 a étudié les changements de composants nutritifs chez les légumes ayant poussé sous des serres en plastique. Les résultats montrent un taux réduit de chlorophylle, de vitamine C, de fibres brutes, de potassium, de calcium, de magnésium, de fer, de zinc, de cuivre et de phosphore dans les légumes ayant poussé sous serres en plastique en comparaison avec les légumes ayant poussé à l’air libre. Source ICI
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Via Embruns
Ça me frappe énormément lorsque je fais mes allers-retours Andorre – Casablanca car au Maroc je mange des fruits gorgé de soleil, et quand je reviens chez moi, ce sont des fruits en plastique que je retrouve au supermarché !
Le problème vient du fait que les fruits et légumes sont ramassés alors qu’ils ne sont pas soit mûrs soit arrivés à maturité, ils murissent dans le transport, ce qui ne donne pas vraiment le même parfum
Beaucoup de fruits et légumes (pommes notamment…) sont conservés pendant des mois dans d’immenses chambres frigorifiques où l’atmosphère est contrôlée (pas d’oxygène). Dans ce cas, c’est la consommation d’électricité qui explose et, suivant les pays, à un impact plus ou moins fort sur l’environnement.
absolument d’accord avec laurent
merzouga maroc
je suis toute à fait d’accord de la nuisance sanitaire de nos fruits et légumes , le bon DIEU a crée toute chose à sontemps et à sa place pour notre bien être , mais l ‘être humain ,je ne sais pas où il va avec toute ces rectifications et modification de notre patrimoine naturelle , laissons la parole à la nature et finalement nous sommes les gagnants .