Il y a quelques jours Nicolas Sarkozy annonçait que la France résistait mieux que ces partenaires face à la crise, mais que ce n’était pas une consolation. Les chiffres du chômage au mois de Janvier auront enfin amener leur lot de consolation… à ceux qui ne supportait pas que la crise soit minimisée dans sa forme structurelle du simple fait d’un écart entre le traitement émotionnel des médias et la réalité économique. En effet en général une crise n’a d’impact sur la population que tardivement après les premiers signes paroxystiques d’une récession, et dans le cas d’une dépression la crise ne connaît pas forcement qu’un seul climax mais plusieurs le long d’une phase plus ou moins longue de stagnation ou de ralentissement.