La société de consommation pour les nuls

Les enfants viennent donc de déballer leurs cadeaux, peut être un peu moins nombreux que l’an passé, et la valse improbable des affinités va se mettre en place, combien de joujou vont terminer dans l’oubli dés la semaine prochaine, combien d’emballages plastiques surdimensionnés, trop épais vont éviter le tri ?
Mais si ce n’était que cela, si la consommation s’arrêtait après les fêtes de noël, la planète en serait bien aise. Alors pour si vous vous êtes jamais demandé ou finissez tout le merdier que vous jetiez à la poubelle, et pourquoi vous pouvez acheter des marchandises moins chères que le simple cout de leur transport, il est temps de jeter un œil sur “Story of stuff”, une vidéo démonstrative, pédagogique (certains diront démagogique…) qui cherche a remettre les point sur les “i” via la vulgarisation. C’est sous titrée en français et la durée de visionnage n’excède pas 20 minutes

Je vous invite donc à débattre sur la validité de cette démonstration et ses éventuelles failles… Bien entendu si la vidéo vous plait, n’hésitez pas à la diffuser
Merci a Superno de m’avoir fait découvrir l’existence de la traduction française de cette vidéo que j’avais déjà diffusée il y a quelques mois.

Joyeux Noël…

21 thoughts on “La société de consommation pour les nuls”

  1. Très sympa cette vidéo. Il y a des failles en effet sur la simplification des différents processus et aussi sur le côté propagandiste du style “c’est la faute aux gouvernements qui cire les pompes des grosses boîtes”, même s’il y a du vrai. Néanmoins, j’aime beaucoup. Ne serait-ce que pour l’ordinateur machine à laver.

  2. @Jujupiter

    “le côté propagandiste du style “c’est la faute aux gouvernements qui cire les pompes des grosses boîtes””

    Le terme est peut etre un peu exagere, utiliser une animation avec un bonhomme representant le gouvernement cirant les pompes d’un homme d’affaires ce n’est pas de la propagande, c’est plutot de l’illustration. La propagande a plutot tendance a promouvoir qu’a caricaturer. Mais je comprends ton point de vue, toutefois il faut remettre ca dans le contexte. Cette video s’adresse a un public americain a l’origine. Et aux USA les liens entre gouvernement et Corporate ( en particulier le CMI via le pentagone) sont absolument indissociables que ce soit en politique etrangere ou interieure.

    @Starlite
    Argumentaire un peu court et surtout bien inutile, si vous etes en desaccord avec cette video “propagandesque” alors il serait de bon ton d’offrir une analyse un peu plus appuyee et detaillee, histoire soit de faire naitre le debat, soit d’amener la lumiere a ceux qui ne percoivent pas suffisament la propagande dans cette video pour considerer le message general comme primordial.

  3. Il me semble que le terme propagande s’applique effectivement plus généralement à ceux qui détiennent le pouvoir et pas à ceux qui le combattent. Pour l’opposition (ce qui est le cas ici) il doit bien y avoir un autre mot, mais celui-ci m’échappe…

    Ceci-dit, on peut certes critiquer l’aspect très schématique de la démonstration, mais alors on se retrouve aussi à critiquer la TOTALITE des prises de parole de la classe politique et médiatique, qui argumentent d’ailleurs rarement mais se contentent d’assener des vérites. Donc a ce titre, cette vidéo à au moins le mérite d’essayer d’expliquer rationnellement les interactions entre les acteurs du système économique, même si elle y met parfois de l’affect.
    Mais perso, je trouve que l’absurdité du système et la violence qu’il induit justifie qu’on se foute un peu (beaucoup) de la gueule des dirigeants qui le maintiennent… (voir ma théorie sur les grand patrons…)

    La question qu’il faut cependant se poser est : qu’est ce que l’auteur a à y gagner ? et la réponse est évidente : RIEN. Puisqu’elle prône simplement l’abstinence consommatrice. Elle ne promeut même pas de système de pensée alternatif, ni de doctrine, elle met juste le doigt sur l’absurdité du système. (A l’inverse de ZEITGEIST Addendum qui propose clairement une nouvelle idéologie basée sur la technologie…).

    En ce sens, on ne peut pas douter de la bonne foi de cette femme, et personnellement sa vision du monde me parait très crédible dans l’ensemble, même si il faudrait sans doute l’appuyer de démonstrations détaillées, mais c’est le rôle des bouquins ça, pas d’une vidéo de 20minutes destinée au plus grand nombre…

  4. Superbe vidéo ! Merci garçon !

    Comment peut-on voir dans cette vidéo de la propagande alors que c’est une illustration quasi-parfaite du monde dans lequel on vit… Mais bien sûr ça ne plait pas à beaucoup de voir notre monde complètement remis en question et de sortir du sentier battue (ou plutôt de l’autoroute ça va mieux avec le contexte)… présenté… par les médias. C’est psychologique, toute remise en question est difficile à accepter… Mais pour évoluer il faut toujours se remettre en question, il en est de même tant au niveau individuel qu’au niveau de la “civilisation globale” dans laquelle on vit.

  5. Tu sais quoi “Garçon” je te propose de ne plus poster et de filtrer les comm “a priori”, comme ça, cela t’évitera d’avoir des avis contraires. Mais avant, a t’on le droit de constater que c’est aussi la méchante société de consommation qui a mis à ta disposition tout ton matos info, et qui en a permis l’amélioration par une concurrence effrénée entre les acteurs du méchant marché ?
    – rires –

  6. @Starlite
    C’est aussi la guerre qui nous permet a tous ici de parler français et pas allemand, anglais, espagnol, ou arabe… C’est pas pour autant qu’il faut la glorifier.

    Que l’homme ait besoin de l’esprit de compétition pour se dépasser, et dépasser son voisin, est un comportement en grande partie culturelle.

    On pourrait très bien envisager une culture, une civilisation, où la valeur “travailler pour le bien commun” soit plus développée que “travailler pour s’enrichir”.
    Une civilisation où on ne valorise pas le plus malin, mais celui qui apporte le plus de bien à la communauté. Ce n’est qu’une question de point de vue, et de qui diffuse les valeurs dans la société : les sages où les puissants ?

    L’esprit de compétition est un moteur comme un autre. Il n’est pas nécessaire pour innover. Il peut être remplacé par un autre moteur, moins égoïste.

    http://blog.bouddhas-egoistes.net/

  7. @Starlite
    Je ne pratique pas la censure et votre commentaire etait tout simplement non argumentee. J’applaudis a deux mains que nous ne soyons pas tous du meme avis, mais quand on emet un jugement, le seul moyen de le rendre credible est de l’argumenter. Ce que vous n’avez toujours pas fait en deposant votre second commentaire.
    Apres votre remarque concernant mon materiel informatique me fait bien rire aussi… Je suis tres content de pouvoir partager une video sur la societe de consommation grace a un ordinateur fruit cette societe consommation, je serai encore plus heureux de ne pas avoir a partager cette video si celle ci etait caduque et dans le meme temps de disposer d’un ordinateur recyclable a 100%, fait dans des conditions equitables.
    Votre remarque revient par exemple a dire que les journalistes n’auraient pas le droit de critiquer les patrons de presse qui leur permettent de s’exprimer dans leur colonne en raison de leur interdependance.

    Je m’interroge a savoir si vous avez reellement regarde la video de bout en bout car vous n’avez pour l’instant pas reagit au message qu’elle contient sur les moyens de production et de surproduction.

    @balou
    Merci d’avoir pris les devants pour repondre de maniere argumentee :)

  8. Désolé mais j’ai bien vu la vidéo. Et en entier.
    Si vous n’aimez pas la compétition, je me demande ce que vous faites en Californie, si vous y êtes vraiment. Vous avez pensez au plateau du Larzac ? :D

  9. @Starlite
    Malheureusement vous n’avez probablement pas lu mon commentaire en entier dans ce cas puisque je vous demandez d’argumenter a propos de la video afin justement de nous demontrer votre point de vue et le fait que vous ayez visionne la video. Mais vous preferez faire des remarques a mon encontre qu’en direction du contenu de la video, une attitude digne du dernier des trolls.
    C’est amusant car dans mon metier il y a plus de competition en France qu’en Californie, mais quand bien meme votre remarque est encore a cote de la plaque, la video ne parle pas de competition mais de la derive du capitalisme vers le corporatisme et la surexploitation. Il me semble donc que si vous avez vu la video , vous n’en avez pas compris le contenu…

  10. Troll? C’est tellement facile de qualifier ainsi une personne qui ne se coule dans votre idéologie. {Ouvrez votre clapet, ça f’ra plaisir au taulier de voir de l’activité…} c’est pas le sous titre du blog?

  11. Certaines réactions énervées prouvent bien que critiquer la consommation, c’est toucher à une croyance, à quelque chose de profondément ancré dans nos consciences modernes.

  12. Ouaif… Encore une belle vidéo de propagande (qui n’est pas l’apanage de ceux qui détiennent le pouvoir, n’en déplaise à Balou, mais bien une information biaisée, utilisée pour promouvoir une cause politique particulière; il suffit de regarder dans le dico)

    Ce qui m’embête le plus dans cette vidéo, c’est comme dans tout outil de propagande, la gentille Annie Leonard, nous présente les choses de manières outrageusement simplifiées, appuyés de pseudo arguments qui donnent l’illusion d’un travail recherché, mais au fond n’ont pas de grande valeur.

    Ainsi, ça commence par des arguments sensationnalistes comme la statistique qui veut que 51 entreprises feraient partie du TOP 100 des organisations, États inclus. Mais quels critères utilise-t-elle ? CA vs. PIB, ce qui n’aurait pas de sens ? En réalité, les entreprises ont beaucoup moins de pouvoir qu’on croît, et ce sont les gouvernements qui ont le pouvoir de coercition sur les entreprises dont la seule véritable arme est de fuir ailleurs le cas échéant. Néanmoins, il existe une forte collusion entre ceux qui ont le pouvoir (les gouvernements) et ceux qui contribuent à créer les richesses (grosses entreprises), donc son image main-dans-la-main me semble plus valable que celle du gouvernement qui cire les pompes du gros bourgeois capitaliste (image un peu éculée s’il en est).

    Ou encore sur la destruction de l’environnement, alors que de nombreuses études ont montré une amélioration de la situation liée aux progrès techniques, après certes une forte dégradation dans la phase de démarrage de l’industrialisation. Ainsi la forêt est plus importante aujourd’hui aux USA qu’elle ne l’était au début du siècle dernier. C’est pareil en France. En Amazonie, la forêt est effectivement surexploitée, mais c’est parce que le gouvernement brésilien laisse cette terre en concession pour 30 ans à des gens qui ont donc tout intérêt à l’exploiter au maximum avant de se faire dégager (problème des communs). L’inverse de la France où 75% des forêts sont privées.

    Autre argument sensationnaliste, quand elle induit que ce sont essentiellement des femmes encientes qui vont travailler dans les usines (6:00). Elle néglige d’ailleurs le fait que les conditions de travail se sont considérablement améliorées dans le monde industriel, même s’il y a toujours des progrès à réaliser.

    Autre argument fallacieux, celui qui veut que ce soit la destruction de leur “écosystème” qui ait poussé les gens à migrer vers les villes ou les pays riches (7:28). Or, cela a existé bien avant ! Les travailleurs saisonniers du Nord de ce qu’allait devenir l’Italie qui venaient apporter leur force de travail lors de la récolte de la lavande en Provence, les migrants irlandais qui fuyèrent leur île natale pour tenter leur chance en Amérique… Sans compter les gens qui vivant très mal à la campagne, espéraient (à tort ou à raison ?) améliorer leur situation en montant à la ville. Tout cela a existé bien avant la dégradation supposée présentée par Annie.

    Son argument sur les prix soient disant exagérément bas (9:32) relèvent de la vision marxiste estimant que les choses auraient une valeur intrinsèque, et elle en déduit donc que ce qui n’apparaît pas sur le prix est forcément “payé” par les autres. Or, elle ne prouve absolument rien, ne fait que supposer, et ne dissèque absolument pas ce coût de manière précise. Elle omet que radioSchack peut éventuellement faire un profit minime (genre 1-2%) sur ces radios, voir perd sciemment de l’argent sur ce produit pour attirer le chaland dans son magasin (stratégie marketing de conquête). Sans compter que pour un produit aussi simple que cette petite radio, les économies d’échelles peuvent être très importantes, aidant ainsi à tirer les prix vers le bas. C’est un des effets du progrès technologique et del la courbe d’expérience ma chère Annie…
    En outre, elle développe un raisonnement inductif, c’est-à-dire qu’elle prend un exemple (une radio apparemment vendue pas assez cher), et en déduit une généralité (comme on doit a priori exploiter les pauvres congolais pour obtenir cette radion, donc tout le système exploite les pauvres congolais)

    Sur cet argument des externalités, elle abuse à mon sens encore du sensationnalisme en citant ces pauvres enfants du Congo qui selon elle seraient les victimes de notre propension à consommer, nonobstant le fait que c’est un pays ravagés par des guerres qui n’ont aucun rapport avec ça.

    Autre argument “choc”, “c’était tellement mieux avant” (11:30) lorsqu’Annie dit : ” c’était différent du temps de nos grand-mères, elles consommaient moitié moins…” : Ce n’est en tout cas pas ce que me raconte mes grand-parents qui m’affirment qu’il y avait autrefois une tendance plus grande au gaspillage, notamment dans les denrées alimentaires, du fait il est vrai des difficultés de conservation. D’où d’ailleurs cette propension de devoir “finir ton assiette” qui a pesé sur mon éducation et mon tour de taille. Une autre raison qui explique qu’ils consommaient certes moins également avant, c’est parce qu’ils n’avaient pas autant les moyens qu’aujourd’hui, et que la richesse étaient dans l’ensemble beaucoup plus faible !

    L’argument ” designed for the dump” (12:46) ne marche qu’à moitié aussi car si le produit est trop pourri et se casse trop rapidement, on ira vite voir ailleurs. Ainsi, les les voitures n’ont jamais été aussi fiables qu’aujourd’hui malgré quelques bugs électroniques. Toyota garantit ainsi ses voitures 100.000km ! On ne pouvait pas en dire autant des Renault de mes parents dans les années 80, et je me souviens encore du nombre incroyable de véhicules en panne sur les bords des autoroutes de mon enfance.

    Certains adorent son coup de la machine à laver / ordi. Je ne comprends pas pourquoi elle se plaint de l’ordi de sa voisine de bureau, de quoi je me mêle ! Si elle est contente avec son gros ordi, c’est son problème. Si sa voisine aime autre chose, c’est son problème à elle. J’utilise pour ma part un vieux laptop qui est complètement pété de toute part après être tombé deux fois par terre, mais il fonctionne encore parfaitement (on est loin du designed to dump…) et ça me va. Mais c’est mon choix, je ne l’impose à personne d’autre. Et je ne juge pas les choix d’autrui en fonction des miens.

    Idem sur la mode (14:56) qu’elle critique comme ne correspondant pas aux besoins “physiologiques du pied de la femme”. Là encore, Annie juge que les humains sont des êtres qui ne doivent pas changer, et uniquement rechercher la satisfaction des besoins primaires (au sens de Maslow), qui seraient tous identiques. Et s’il est vrai que la mode joue sur les effet d’appartenance au groupe (cf. toujours Maslow), en quoi est-ce mal de satisfaire ce besoin ? D’ailleurs, on parle de mode, mais quand on voit la diversité aujourd’hui de produits différents, c’est plutôt pour satisfaire l’immense diversité des goûts qu’une mode unique.

    Annie déclare (15:07) que “3,000 pub sont vue par jours”. Là encore, un argument “choc” mais qui ne veut pas dire grand chose. Combien sont vues effectivement ? Est-ce sur un canal donné, sur l’ensemble des télévisions (il y à environ mille chaînes aux USA), etc ? Le flou est délibéré pour ne pas permettre à la personne de vraiment réfléchir à ce chiffre massue (bien mis en valeur par l’animation derrière). Tient, ça ressemble d’ailleurs aux pubs qu’elle dénonce ! Son message dit bien “you suck, here is how you can change that” , exactement ce qu’elle dénonce dans son film… Mais c’est pour la “bonne cause” !

    Toujours selon elle, le bonheur a décliné depuis les années 50 (15:54), d’où une coïncidence heureuse avec son argument phare qui est que le “système” de la consommation se serait mis en place à ce moment là. Pourtant, j’ai un peu cherché le web, et n’ai trouvé aucun indicateur de bonheur antérieur aux années 70 où les premiers indicateurs en la matière sont apparus (avec le Produit National de Bonheur (ou GNH) notamment). Un peu légère comme démonstration à mon goût.

    Ensuite, elle nous serine avec son idéal : “nous avons mois de temps pour ce qui nous rend heureux : amis, famille, temps libre… ” (16:06) Mais qu’est ce qu’elle en sait ? Content d’apprendre ce qui est important pour elle, mais c’est totalement subjectif. Et si moi mon bonheur, c’est de jouer au golf, ou me sentir belle avec mon nouveau sac Vuitton, ou d’aller danser jusqu’à pas d’heure ? Chacun trouve le bonheur où il veut et où il peut, personne n’a à nous dire quoi faire de notre temps et de notre vie !

    D’ailleurs, j’ai trouvé limite son allusion sur le fait qu’on aurait aujourd’hui moins de temps libre qu’au temps de la société féodale ! (16:13) Elle ne fournit aucune preuve. Et je serais curieux de savoir comment les pauvres serfs jouissaient de leur temps libre…

    Au final, on voit qu’elle pousse un bel agenda qui reprend des mesures ouvertement altermondialistes (économies locales), socialistes (plus de pouvoir au gouvernement pour nous “protéger”, mais également nous indiquer ce “qui est bon pour nous”) et écologistes.

    Bref, un documentaire très bien foutu dans sa forme, mais avec toujours la même rengaine à la limite du conspirationnisme (on retrouve les mêmes ficelles que dans le pseudo-docu “l’argent dette”, sauf que les méchants ne sont pas tout à fait les mêmes).

    Si vous êtes suffisamment ouverts pour écouter un discours différent, je vous invite à regarder le documentaire “Globalization is good” de Johann Norberg qui est pour le coup beaucoup plus documenté, et réellement filmé dans les pays dont il parle (pas de petits dessins animés, quoi) : http://video.google.com/videoplay?docid=5633239795464137680 . Attention, cela va remettre beaucoup d’idées reçues en place ;)

  13. Cette vidéo est lamentablement démagogique et comporte des approximations toutes aussi grossières et stupides que la propagande du modèle qu’elle vise à dénoncer.

    Rien que la partie sur l’ordinateur “dont on ne peut remplacer le seul élément qui change au cours des années”… N’importe quoi, un processeur, ça ce change, un disque dur aussi…

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